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Projet
communauté de la Fondation RTE :

Echange avec Daniel Barbier

daniel

Après avoir rejoint la Fondation en tant que parrain, Daniel Barbier a décidé de continuer l’aventure et de devenir instructeur. Découvrez son portrait !

Quel était votre rôle chez RTE ? Comment avez-vous connu la Fondation ?

J’étais Directeur Adjoint de Centre pour la Région Méditerranée.

La première fois que j’ai entendu parler de la Fondation c’était en Comité de Direction. Je trouvais le sujet intéressant, et j’ai eu une opportunité de devenir parrain pour un projet local 1 an avant mon départ à la retraite.

Cette première expérience a été très enrichissante, je me suis rendu compte qu’il y avait énormément de choses qui allait au-delà du parrainage. C’est pour ça que j’ai décidé de continuer après mon départ et de devenir instructeur. J’exerce cette fonction depuis 5 ans et je réalise entre 3 et 5 instructions par an.

 

Vous souvenez-vous de votre première instruction ? 

Ma première instruction a eu lieu en 2019 sur un Territoire Zéro Chômeurs de Longue Durée. J’étais en doublure avec un autre instructeur mais le dossier n’a pas été retenu. Malgré ça j’ai beaucoup appris. J’ai été surpris de la complexité de ce projet et du nombre d’éléments à prendre en considération (domaine financier, la gouvernance), et j’y ai pris goût !

 

Comment se déroule une instruction ?

J’ai toujours la même méthode.

D’abord je lis tous les documents en ma possession, je rédige mon pré-bilan, et en parallèle j’établie une liste de questions pour l’association.

Lors du premier appel j’exprime ce que j’ai compris du projet et comment je le perçois. En découle une deuxième version de mon bilan que je leur envoie. L’association souvent réagit, apporte des précisions et répond aux derniers questionnements/doutes que je peux avoir.

Ce document on le finalisera ensemble au moment de ma visite sur le site.

En tant qu’instructeur on écrit beaucoup. C’est une étape qui me permet de bien m’approprier le projet et de créer davantage de lien avec l’association. On passe du « je » au « nous » : c’est un travail d’équipe. Ce travail d’écriture est primordial car il peut amener des idées et des ressources complémentaires au projet, qu’elles soient intellectuelles ou financières.

 

Il y a-t-il des domaines d’actions qui vous attirent plus que d’autres ?

Pas spécialement. Je suis très mobile sur le territoire et j’aime bien changer de sujets ; je trouve ça plus intéressant car chaque projet est construit différemment.

J’ai peut-être une préférence pour les associations qui réalisent des choses au service d’autres associations ou d’un territoire du monde rural.

 

Restez-vous en contact avec les associations après l’instruction ?

Oui j’ai gardé contact avec plusieurs d’entre elles.

Des fois, j’ai l’impression de développer une partie du business avec l’association. C’est comme si je faisais partie de l’équipe, je peux avoir un rôle de conseillé ou les appuyer sur d’autres projets. Je suis investi dans le projet autrement que par l’instruction et c’est ça qui me donne envie de garder contact et de continuer à suivre l’évolution du projet.

C’est n’est pas la peine de s’appeler toutes les semaines, mais c’est agréable d’avoir des nouvelles de temps en temps. C’est aussi positif pour nous en tant qu’instructeur. Cela montre que l’association continue de nous faire confiance après toutes ces années, et ça me rend heureux !

 

Quel est le projet qui a le plus retenu votre attention ?

Le projet qui m’a beaucoup marqué est le projet Zim Zam dans le Vaucluse. C’est une école de cirque pour les enfants autistes. L’association voulait construire une roulotte en bois avec des artisans de la Région pour recevoir les familles de ces enfants qui venaient de toute la France. L’objectif était de créer un petit village avec plusieurs roulottes.

J’ai été bluffé par l’ambition, le dévouement et l’engagement de ces gens-là.

 

Pouvez-vous nous parler un peu plus des personnes qui sont à l’origine des projets ?

En tant qu’instructeur nous sommes confrontés au porteur de projet, et ils ne font pas toujours partie de l’association.

Je ne suis pas originaire du milieu rural et je connaissais très peu le monde associatif. De m’être engagé à la Fondation, ça m’a permis de découvrir sa complexité, sa richesse et son professionnalisme. Il y a tellement de gens qui ont envie de partager et qui donnent d’eux-mêmes que ça m’a redonné espoir dans le monde rural et dans l’humain.

 

Parlez-vous de la Fondation autour de vous ?

Bien sûr ! Je suis très fière d’en faire partie. J’ai eu l’occasion d’en parler autour de moi et de la faire connaître. Ce que je recherche d’un point de vue humain et engagement je l’ai à la Fondation. C’est un monde de rencontres.

J’ai d’ailleurs mis en relation plusieurs de mes camarades de RTE avec la Fondation. Certains d’entre eux sont mêmes devenus instructeurs il y a quelques mois.